Y a un truc qui m'a amusé, c'est la réponse de Didier par rapport à la CEB et à l'IBAF.
On comprend qu'il n'en a cure vu qu'il pense/sait que ces deux-là ne font rien pour la France.
N'est-ce pas un peu le sentiment des clubs/ligues vis-à-vis de la FFBS?
Vous savez, ces fameux gars à qui on répond, "Demande toi plutôt ce que tu peux faire pour la FFBS" ou Takacommission ou encore, "pas une priorité", ou même "c'est le gros chantier 2011"...
J'aime le ton volontaire de l'interview et les questions posées ont permis ce ton franc car les questions périlleuses n'ont pas été éludées par l'intevieweur.
Et il me semble évident à lire les nombreux projets (terrains, haut niveau, EdF, ligue Saint Martin, Softball...) que la FD aura besoin d'aide en son sein, dans ses organes déconcentrés et les clubs. Maintenant, je suis curieux de savoir comment elle va mobiliser les troupes.
Cependant, j'avoue qu'il y a une chose qui m'a chagriné. Ce petit mot sur les joueurs R3 qui devraient plutôt faire du softball. Pour ma part, à moins d'avoir mal compris, je trouve cela plutôt insultant pour des baseballeurs du dimanche certes mais passionnés. On ne peut se passer de R3 car c'est l'un des réservoirs de licenciés (les cotisations des joueurs d'Elite ne suffiront pas me semble-t-il) et de bénévoles, un championnat qui permet aux plus jeunes de progresser pas à pas en sénior pour viser plus tard le niveau national et, pour pratiquer les deux, est complémentaire du softball plus qu'il n'est concurrentiel.
Si on me compare à un joueur Elite, je fais sûrement rire sur un terrain. Oui, peut être que mon lancer va à 70 KM/H mais cela ne m'enlève pas le droit de monter sur le monticule chaque dimanche et d'éprouver le plaisir de jouer au baseball, un plaisir somme toute différent du softball.
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Sénèque.
Pour certains, l'espoir de voir enfin un jour le BBF debarassé des problèmes financiers, de conflits de personne et que l'on ne se concentre que sur le sportif.
Et de l'autre, une méfiance quand même..., car depuis des années, pas mal de promesses, paroles ont étés tenues par nos dirigeants, pas toujours suivi d'effet par la suite.
A suivre donc dans le futur...
Cette interview était donc la dernière publiée sur le BAF, elle sera visible jusqu'à l'arrêt du site (fin de mois).
Pour ceux et celles qui voudraient la lire, cliquez sur l'onglet "Accueil" du site BAF.
Sur FB, un "nordique" m'a dit que j'étais peut-être de sa famille, son nom de famille était lui aussi, BAF.
J'étais presque ggêné de lui expliquer ce que signifiait BAF
j'ai laché l'alcool.
Encore et toujours cette histoire de fin d'un cycle
francois a écrit :Au moins, le BAF ne sera pas là pour commenter la chute de Rouen
Et c'est tant mieux!
Non pas que ce ne serait pas journalistiquement jouissif d'épiloguer sur la chute des dieux (temps bénis des superlatifs à gogo et des larmoiements faciles), mais ce serait extrèmement dur de s'enthousiasmer pour le tombeur des Huskies... surtout si c'est les autres, là, hein, les autres...