francois a écrit :Étant donne sa connaissance du baseball international je verrais bien tanker devenir manager de l'EDF. Au lieu de la Floride, il nous préparerait des stages en suisse, manifestement, on a à apprendre d'eux.
Sinon, au vue des finales françaises, et sans autre info complémentaire sur la santé des uns ou des autres, le choix du starter de senart m'a surpris. Cela dit quelque soit le lanceur, quand tu marque 0 point, pas facile de gagner
Merci François, tu vas me faire rougir
je vous promets que pour les stages, la Floride c'est fini
ça sera le grand Bornand en Hiver par -15°
je vais te les dresser, tu vas voir
Bon trêve de plaisanteries, les raisons de la défaite selon ce que j'ai vu, sont facilement explicables:
*Le lanceur Pat Lawson avec ses 10K et ses 2 ou 3 BB si je ne me trompe pas, a été dominant pendant 9 manches, pour pas dire supérieur dans tous les domaines. Il a tout bonnement éteint l'attaque de Sénart. Une droite à 92-93 mph sans problème, une courbe, une cassante, un changement de vitesse. La panoplie totale en fait
*Mottay, 30 à 40 lancers d'échauffement, 140 lancers de jeu, et près de 20 pickoffs en 7 2/3 manches
là je vais demander à Robin et à François de bien vouloir m'éclairer
pourtant bien parti avec 38 lancers dans les 4 premières manches. Ce gamin va à la destruction si je ne me trompe vu son âge. La relève de Leyva, c'est "je commence pas chaud par un HBP sur Perigo
Sans commentaire
*Sénart, aucune patience au batôn
combien j'en ai vu frapper le premier le lancer de leur passage, je ne comptais plus à la fin
aucune construction de jeu contre ce type de lanceur qui fait de vous ce qu'il veut.
*Le sens tactique de Berne, leur patience, et leurs progrès au batôn
très impressionné encore une fois par leur avancée chaque fois que je les vois jouer. Je pense que c'est parti pour durer, et ils devraient bien se placer en groupe A si ils y restent l'an prochain.
*Le sérieux et l'esprit d'équipe de Berne contre le dilettantisme et le manque de cohésion de Sénart. A chaque sortie de manche défensive, c'est tout le banc de Berne debout qui vient féliciter, encourager ou rassurer les titulaires. A Sénart, aucun échange
, ou si, deux ou trois échanges "cordiaux" entre Leyva et Martinez sur le placement défensif
ça aide à rassurer son lanceur.
*Berne 17 joueurs contre Sénart 10 joueurs
comment peut-on se présenter à ce type de matches avec si peu de joueurs?
Pour ma part, de ce que j'ai vu dès le départ, la première action défensive de Berne a planté le décor immédiatement. BB de Hanvi, pickoff de Lawson, souricière, 1 retrait
les Cardinals ont de suite démontré qu'ils ont préparé leur match et ont voulu démontré qu'ils tenaient le terrain. Plus une seule tentative de vol pour Sénart sur le reste du match
Berne a observé Betancourt à l'échauffement, a constaté sa puissance derrière la planque, et a donc changé sa tactique. Pas de vol ni de bunt mais faire lancer, mettre en jeu au bon moment au sol pour que ça paie. Et ça s'est passé dès la 4ième manche. Berne s'est calé ensuite sur Mottay et c'était fini.
Le fait du match qui résume tout, le triple de Paulino avec 1 retrait, bases pleines et 2 prises au compteur
Pour Berne, tout commence au pied du mur en attaque
C'est un jeu semblable à la Bundesliga.
Dernière chose, qui n'est que mon avis en me fiant un tout petit peu à ce que j'ai vécu sur le terrain, Mottay doit quitter Sénart, ou Sénart doit Dé-sud-américanisé son line-up
je m'explique. Pour avoir jouer 5 ans au côté d'une douzaine de joueurs Dominicains ou autres à Lausanne, ce n'est pas l'environnement le plus serein pour faire épanouir un tel jeune lanceur avec ce potentiel. Certes Betancourt le "drive" bien, mais comme un lanceur qui a au moins 10 ans d'expérience. La nonchalance de cette équipe influe forcément sur son moral à un moment ou à un autre, malgré le talent certain de ces joueurs mais qui n'hésitent pas à se "chamailler" en plein match. ET quand en plus Le coach ne joue pas son rôle de boss et catalyseur, forcément il ne se passe rien. Il ne peut pas forcément se sentir soutenu pendant 9 manches. Si Mottay avait lancé pour Berne en connaissant le même trou qu'il a connu en 4ième et 5ième manche, il gagnait le match car soutenu verbalement et moralement par son équipe.
Peut-être vais-je mes faire des ennemis, mais chaque fois que je vois Boutagra, je pense que c'est un excellent formateur, un bon coach de base, mais pas un coach principal. Je ne vois jamais de changement d'orientation de jeu chez lui. Ca marche, super! ca marche pas, on continue quand même! pas de prise de risque quand on est derrière à deux manches de la fin, rien pour faire douter l'adversaire en pleine confiance
Maintenant tout repose sur Rouen, sinon, la honte va nous habiter quelques temsp