Gaetan a écrit :
Les trois frères américains jouant en AA, universitaire et high school ayant une mère française qui ont été trouvé pour la WBC (mais indispo pour des motifs divers, blessures, non libération), on doit leur dire qu'il ne sont pas de vrais français parce que pas formés en France ou pas à 100% français ? Et que donc s'ils viennent, ce seront des mercenaires et non des joueurs jouant pour l'une de leurs patries originelles ?
Owen Ozanich est un mercenaire ?
Disons que ce n'est pas le coeur du problème.
Si tu suis l'exemple d'autres fédérations, tu as deux lignes directrices:
- trouver des athlètes dans le monde ayant la nationalité française ou ayant la possibilité de l'obtenir afin de représenter la France
- developper la base afin de pouvoir à terme dégager un haut niveau qui augmente (+ de licenciés = + de potentiels de haut niveau)
Or ce qui est reproché souvent sur le règlement WBC, c'est que les gamins dont tu parles ont certes un mère française, mais pas la nationalité française. Tu seras donc sans doute d'accord avec moi pour dire que vu le manque en la matière et vu qu'ils sont lanceurs, on gagnerait beaucoup à leur rappeler l'amour de la patrie.
Pour le moment et via l'interview récente du SG, je ne comprends pas trop la ligne directrice.
Le président nous parle de 80% de locaux dans l'effectif, mais l'interview du SG nous parle de recalés qui aurait porté l'effectif à hauteur de 50% d'étrangers.
On surenchérit en nous expliquant qu'on espère, en cas de passage au second tour en nous disant qu'on pourrait trouver encore des profils externes.
Si la politique de développement fédéral se résume à aller chercher des profils à l'extérieur, qui en sus vont couter un bras à la fédé (parce que ces gens là ne jouent pas gratuitement et la fédération est resté discrète sur les primes via le budget WBC), j'avoue qu'il y a de quoi être inquiet parce que cela ne va rien développer chez nous, et l'Espagne a déjà tenté le coup dans un passé récent et est revenu en arrière à juste raison.
ignorantia legis non excusat.